Une partie des danseurs du Cercle celtique de Loudéac avec Mr le Maire de Saint-Barnabé, Mr Georges Le Franc

Création. Un bonnet rouge pour l'hermine

Depuis le mois d'octobre, la blanche hermine de Jacques Gauvry fait un tabac avec son bonnet rouge. Un clin d'oeil à l'actualité qui a mis à la Une l'un des emblèmes de l'identité bretonne.

Au départ, c'était juste une idée. « Un petit clin d'oeil pour faire vivre mon site Facebook », raconte Jacques Gauvry. À 45 ans, l'artiste graphiste de La Prénessaye, près de Loudéac, entend y faire partager toutes ses créations. Des décors du spectacle « La Passion » aux fresques ornant les murs ou les transformateurs, en passant par celles du Tour de France, en 2012, qui lui ont valu une certaine notoriété. Mais en octobre, il ne s'était pas lancé dans un chantier titanesque. Quoi que... Il a simplement coiffé d'un bonnet rouge l'un des symboles bretons : la blanche hermine.

Un emblème plus que jamais d'actualité

« Ce dessin m'a pris quelques minutes, car début 2013, le cercle celtique de Loudéac m'avait commandé un logo. J'avais alors imaginé une hermine s'appuyant sur un biniou kozh aux couleurs du gwenn-ha-du et une danseuse en costume traditionnel. Pour cette nouvelle version, j'ai enlevé cette dernière et j'ai coiffé l'hermine d'un be » fut ainsi la devise des chevaliers avant l'annexion de la Bretagne par Charles VIII, roi de France...

Une simple démarche artistique

D'emblée, l'hermine qu'il avait réactualisée, a séduit les internautes. Jacques Gauvry était ravi et il le fut encore davantage lorsqu'en novembre un ami l'a informé que la page « La Bretagne vous aime et vous ? » avait récupéré son dessin, sans le lui demander, pour en faire sa photo de « profil ».« Ma démarche n'était pas politique, seulement artistique. Mais, vivant de mes créations, j'ai contacté ce site pour demander de bien vouloir participer à une simulation d'étude de marché ». Autrement dit, savoir combien de personnes appréciait son hermine. « Le premier jour, j'ai reçu 800 réponses positives. Du coup, j'ai déposé mon dessin auprès de l'institut national de la propriété industrielle ».

De multiples déclinaisons
 

Jacques Gauvry a aussi ouvert un nouveau site sur Facebook, baptisé « l'hermine au bonnet », déjà visité par des milliers de personnes. Il l'a alimenté d'une vidéo et par d'autres versions qui déclinent l'hermine bretonne jusqu'à l'imaginer avec une guitare au festival des Vieilles Charrues.« Devant cet engouement, j'ai pris le risque de faire tirer des stickers (autocollants) de plusieurs formats, ainsi que des tee-shirts, en partenariat avec un professionnel de Châteaulin (29), et quelques mugs (tasses). Une activité intense qui ne m'a pas laissé beaucoup de temps pour souffler pendant les fêtes de fin d'année ».De quoi prendre le chemin de l'entreprise morlaisienne « À l'Aise Breizh » qui confectionne des produits à l'image de la Bretagne ? « Je ne m'emballe pas. Pour le moment, le succès est réel, mais local. Je suis surtout satisfait d'avoir modernisé l'image de la blanche hermine sans la dénaturer ».PratiqueLes autocollants et autres dérivés sont disponibles dans plusieurs commerces du Centre-Bretagne.Contact auprès deJacques Gauvry au 06.85.36.10.22 ou sur www.gauvry-creations22.com bonnet rouge pour évoquer le mouvement qui défrayait l'actualité. Je trouvais qu'il seyait bien à ce petit mammifère devenu l'emblème et la devise de la Bretagne ». La légende veut, en effet, que lors d'une partie de chasse, l'animal fut gracié par la Duchesse Anne : acculée à une mare boueuse, l'hermine préféra faire face aux chasseurs et à la mort, plutôt que de salir et de souiller son noble pelage blanc. « Plutôt la mort que la souillure. Site Facebook : Hermine au bonnet. 

• Annie Quelven

Romuald Cocadin au stage au Moulin à sons avec Alain Latimier et Nolwenn Keranguyader

Un excellent accordéoniste ayant parfaitement soutenu les danseurs du Cercle celtique de Loudéac et le spectacle pour leur première participation aux concours du "tradi'deiz à Vannes et le "Dans 22" à Saint-Brieuc.

Il avait obtenu d'excellentes appréciations avec le jury!!!

Des stages sont proposés au Moulin à sons. La première a débuté le 16 novembre par un atelier sonorisation. Une première approche pour les deux participants: Romuald Cocadin de Plouguenast et Nolwenn Keranguyader de Plussulien

Besoin de formation

J'avais besoin d'une vraie formation, explique Romuald, âgé de 26 ans. Elève de Yann Le Ho, professeur d'accordéon diatonique au Moulin à sons, Romuald fait parti d'un groupe de musique traditionnelle" l'écho du Gouët" de Quintin. Au fil des festoù noz, celui ci a souhaité amplifier le son avec Alain Latimier. Il ne pouvait trouver meilleur formateur.

Bonne continuation Romuald!!!