Bravo Jaky

Bravo Jaky, tous les membres du Cercle celtique te félicitent pour la "médaille de la Ville de LOUDEAC"

 

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Loudéac renoue avec son bagad-Dihunet eo bagad Loudieg

Jacky  Dagorne sonne depuis toujours. Il y a cinq ans, il a décidé de remonter le bagad de Loudéac qui avait disparu, 30 ans auparavant. Il en est le penn soner*.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de remonter un bagad à Loudéac, en 2001 ?

Je suis toujours très attaché à la culture bretonne et j’ai continué à pratiquer la musique – piano, saxophone – quand le bagad s’était arrêté. En août 2000, je suis allé à Lorient écouter le championnat des bagadoù. J’ai été subjugué par l’évolution de la qualité musicale depuis 30 ans.

Quel regard portez-vous sur la musique de bagad actuelle ?

Les anciens du premier bagad sont très fiers et un peu “baba” quand ils se rappellent de la manière dont on jouait, il y a 30 ans. A l’époque, on n’était pas forcément très bien en place dans le jeu musical, les anches n’étaient pas toujours très bien ajustées. Et maintenant, les bagadoù se font entourer de professionnels.Les cours sont dispensés par des professeurs embauchés par BAS 22*. Ils nous font travailler dans les moindres détails et on le sent dans la précision du jeu.

Comment imaginez-vous la pérennité de ce nouveau bagad ?

L’ancien bagad s’était arrêté en 1972, quand tous les musiciens ont eu 18-20 ans et qu’ils ont dû partir pour travailler ou étudier. On n’avait pas recruté de jeunes et on a disparu. Actuellement, nous avons 22 musiciens sur les rangs et 15 en apprentissage. Une moitié sont des jeunes qui quitteront probablement Loudéac et l’autre moitié sont des adultes installés dans la région. C’est plus facile de pérenniser le groupe grâce à cette mixité.

Côtes d'Armor/ juin 2006